Heineken Kanterbrau : Bonsoir Barbara, vous êtes en course pour faire le doublé Toronto-Cincinnati, pensez-vous que c'est dans vos cordes? De plus, il paraît que l'ambiance dans le camp de la Bartali se dégrade depuis l'annonce d'un renvoi. On vous a vu croiser votre adversaire de demain sans le moindre regard de votre part, pourquoi cette rancoeur naissante avec Orla ?
Barbara Zwenger : C'est vrai que ça commence à barder dans l'équipe, et les adversaires balancent du sel sur les plaies, parce que la vue du sang les excite. Nous aussi, en fait ! Aujourd'hui, on a vu l'entraîneur encourager Faustina contre Tiziana, alors que tous les journalistes s'attendaient à un match arrangé. Ca sera la même chose jusqu'à Bercy: on se rentre dedans, on s'insulte, on menace, ça fait monter l'adrénaline, ça permet de lâcher les coups sur le court. Là, nous sommes comme dix fauves lâchés dans la même arène, prêts à croquer tout ce qui leur passe sous la dent. Même mon Hänsli d'amour, si je le vois je le bouffe (rires). L'entraîneur a dit: "A priori le titre c'est foutu ! Alors maintenant on va leur jouer le crépuscule des dieux ! Je veux du tonnerre, des éclairs, et sous la foudre, des nuages de cendre ! Et si vous devez tous finir sous la bâche, j'ai Valentina (VALMASCA), Sechnussach (O FOGARTAIG), Ussuvia (ADREITONIS), Juliana (FALLECKER) et une horde sauvage déjà là prête à vous remplacer !". Quant à Orla, faut demander à Kiskeya et Jean Quille les raisons de mon ressentiment, mais je vais en faire ma poupée vaudou demain matin !
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