Clarinda Cortesao à Tiziana Vurpilaira :
Salut ! Ici Clarinda, de Radio Libertà. Quels sont tes sentiments sur les nouveaux revêtements de l'ATPP ? Vont-ils chambouler la hiérarchie ?
A terme, peut-être. Mais à brève échéance, je ne crois pas. En tout cas, le patron de l'ATPP a investi énormément d'efforts dans cette réforme, pour le bien de toute la communauté.
Quelle musique écoutes-tu pendant les tournois ?
Les ahans de l'entraîneur, les hourras du public, les huées des journalistes, éventuellement un morceau de Virgin Prunes ou de Dead Can Dance, ou la Divine Comédie de Dante en mp3...
Surprenant ! Et quel est ton sparring-partner préféré ?
Je suis fidèle à Faustina. Nous nous aimons, nous nous détestons, nous jouons chaque point comme si c'était le sort de nos civilisations, de nos vues-du-monde, comme un choc crépusculaire aux parfums d'apocalypse. Et ensuite, une menthe à l'eau au club-house... Mais il y a beaucoup de joueurs du circuit que j'aime croiser sur les courts d'entraînement. Juste un peu de mal avec Steve: sa façon de serrer les poings après chaque coup gagnant, son jeu illisible... Mais j'apprends plus avec lui qu'avec Kajsa, où nous passons notre temps à ramasser les balles derrière les bâches, dans les champs.
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