Heineken Kanterbrau à Avon Barksdale :

Bonjour Avon, grosse saison pour vous mais là n'est pas la question. Lors du de votre 1/16ème de finale ici à Flushing Meadows, vous avez fait tout le tour su stade porté par les supporters au bout de votre marathon contre Andrea Felentzer, une première dans le tennis mondial, un moment inoubliable non?
J'pense qu'on ne peut pas décompartimenter une bonne saison d'une bonne performance en Grand Chelem. J'ai beau eu avoir quelques coups d'éclat sur des Master 1000, mais les GCs en terme d'intensité, c'est une autre galaxie. Presque deux sports différents. Je suis totalement passé au travers de Melbourne et même si j'ai pas toujours eu des tirages cléments (Di Natoli en 16ème à Paris), j'ai un goût d'inachevé. Alors quand j'ai eu vent du tableau de New York j'ai exulté car j'ai aucun Tycoon avant les demies. Puis après y'a eu les rabats joies de notre club (coucou Charles Henry) qui m'ont fait remarquer que chaque match est difficile blablabla et toutes les autres conneries que les faibles ont besoin de se dire pour être motivés même contre le 200eme mondial. Mais ces bougres ont presque eu raison et ça me les aurait hachés menues. Gros blocage psychologique dans les tie breaks, allez savoir pourquoi. Au troisième set, je vais même jusqu'à être mené 4/0 et je me vois déjà le cul tout rouge. J'ai préféré évacuer toute ma frustration d'un coup en gueulant car c'est la meilleure chose à faire sur ces moments. Et peu importe si ça a choqué que je casse le radar qui indique le kilométrage des services sur l'ace de Felentzer. Bien m'en a pris car au final, je gagne les 7 points suivants. Et je tiens à m'excuser auprès de Felentzer si mon rire nerveux l'a choqué, je ne cherchais pas à me moquer juste à extérioriser mon stress. Puis vous connaissez la suite. Gros, gros publi. Vous savez la reconnaissance des pairs, c'est gratifiant mais ça vaut pas celle du public, à ce moment je me sentais invincible même si j'avais assez d'acide lactique pour remplir le biberon de mon enfant.

Le public américain voyait en vous, Steve King, Ben Epstein et Sony Di Natoli de très grands espoirs pour remporter l'US Open à domicile. Epstein a failli, pas sur sa surface, et King et Di Natoli s'affronteront sur un Stade Arthur-Ashe en folie. Il ne pourra en rester que deux en quart. Une finale 100% américaine est possible, vous y croyez?
Ouais, les américains ont le don de mettre des "Amazing" partout. Honnêtement, j'ai joué Epstein sur les trois surfaces, et ça vaut mieux pour ses articulations qu'il reste sur terre battue. Di Natoli a autant d'explosivité qu'un Armstrong tournant à la Cristalline. Reste King et moi mais surtout King. ^^ Le problème c'est qu'il faut sortir Hasler pour aller en finale. Et je ne vois personne pouvant le battre excepté King alors on attendra un peu avant de voir ce souhait réaréalisé.

On vous a vu signé beaucoup d’autographes tout au long de la semaine dans votre survêtement de Coupe des Nations, floqué d'un énorme "USA". Coup marketing pour se mettre le public dans la poche, demande de la fédération ou vous êtes vraiment pressé d'y retourner? L'équipe s'annonce belle!
En densité on est la meilleure, L'Italie est en perte de vitesse. On a certainement les meilleurs spécialistes de terre battue et même si on nous défie sur surface rapide on a King mettant 2 points à tout le monde puis on arrivera bien à grappiller 1 point Di Natoli, Epstein ou moi (ou d'autres pourquoi pas). Les différences d'entraînements commencent à se faire sentir et je nous vois comme le gros épouvantail de la saison prochaine.

Hier soir on a aperçu toute cette équipe américaine dans un bar de la grosse pomme, et un départ assez tard pour vous et Sony Di Natoli. Pas très sérieux une veille de match non? Mais vous avez surtout été photographié embrassant Aurkene Urberoaga à la sortie de ce bar. La photo est parue ce matin, quelques jours avant son mariage. Un petit mot pour Jean Quille peut être? (rires)
Désolé je passe sous un tunnel ahaha. Y'a pas de souci, Quille m'a appelé ce matin (enfin ce midi parce que ce matin j'étais pas en état) on s'est expliqué. Y'a pas anguille sous roche, c'est vraiment qu'un délire de soirée, un gage. Puis de toute façon, on a pas vraiment les mêmes goûts en femme

Merci beaucoup Avon, et bon match, les New-yorkais sont en fête, ne les décevez pas ;)
On va essayer, je suis en retard, l'arbitre m'attend pour le toss. Bisous Aurkene

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