Salut Zamira. Ici, Gino Bartali. C'est Fidel qui m'a filé ton n° de portable. Je sais bien que tu es contre tout entretien avec les journalistes, mais ma carte de presse, c'est Kim-Jong-Un en personne qui l'a découpée avec ses ciseaux. T'es prête ?
Oui.
Il paraît que Cuba vous met un an sur le circuit pro, en partenariat avec la Dropshot, et qu'en suite vous retournez à l'éducation populaire. Rumeurs ?
Non.
Toi, tu joues drôlement bien. Tu as botté le train d'une de mes starlettes trop gâtées. Quelle est ton arme favorite ?
Le prévisibilité de certains adversaires.
J'aimerais que tu casses tout à Shenzen et Moscou. A Moscou, surtout, ce serait magnifique. Et toi, tu vises quoi ?
Supporter jusqu'à la fin de la saison Jean QUILLE et Dunia LOPEZ DIAZ.
Je sais bien que tu n'as pas envie de t'étendre sur ce petit monde frelaté du tennis, mais ta dernière conversation sympathique sur le circuit, c'était avec ?
Preston, Bodie Broadus. Incroyable qu'il soit américain!
Et si tu pouvais en croiser un(e) autre dans une ruelle déserte de La Havane, un soir de pleine lune ?
Hasler, comme lors de la CDN, mais cette fois-ci, seuls.
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