Tony Rizet à Tiziana Vurpilaira :
Bonjour Tiziana je suis très heureux de vous rencontrer je suis un fan.
C'est très gentil. Une bonne façon de mettre à l'aise et d'aborder un entretien, ça... (Pensive.) A ceci près que le maniérisme médiatique précède toujours les coups de dents, et que ma pudeur y perd son fard. (Rougissante.)
Comment voyez vous le reste de la saison ?
Je suis pessimiste de nature. Je fais même du pessimisme intégral un programme politique et un postulat philosophique. Toute victoire sera donc inespérée, toute performance saluée comme un exploit et tout échec largement anticipé. Mais je suis dans le top10, et forcément j'aimerais y rester voire grappiller quelques rangs.
Quels sont vos objectifs ?
Je suis à Oeiras pour voir si je peux remporter un tournoi: ça fait si longtemps... Sinon, je vais revenir sur les gros tournois, pour prendre du plaisir avec les meilleurs joueurs du monde.
Vous vous dîtes être la mamie du circuit alors que vous avez que 27 ans serait-ce abusé ?
N'oubliez pas mes deux saisons chez les jeunes: ça va faire douze saisons. Quand Apu a disputé son premier match, j'étais déjà en semi-retraite. Mais je vais vous faire une confidence: j'ai très peur de vieillir. Mourir à trente ans, dans les Aurès ou ailleurs...
Comment vos amies du club se sentent ?
Depuis que nous nous entraînons avec les orientaux de la Gigigator, il y a un peu plus d'ambiance au club-house. Surtout que Daidalos nous fait l'amitié de passer. Mais ça fait une belle brochette de jeunes filles, avec des caractères de jeunes championnes. Et Aloïs au milieu, qui n'en peut mais.
Merci Tiziana.
Merci à vous, et à bientôt pour le titre de championne d'Italie. Sauf si Simone ou Andrea l'emportent...
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