John Racket à Tiziana Vurpilaira :
Bonjour Tiziana, comment allez vous ?
Oh ! Un journaliste ! C'est presque surréaliste, croiser un journaliste ici. Comment vais-je ? J'ai des soucis avec ma maman, qui a des problèmes de santé... Mais si vous voulez parler de tennis, ça va, tout baigne.
La saison est sur le point de s'achever, comment vous sentez-vous ?
Déçue. J'avais plutôt bien commencé, et là je vois que je ne peux pas hisser mon jeu au niveau des jeunes champions.
Êtes-vous heureuse de votre classement ? Ou bien est-ce une déception ?
J'aimerais bien rester au contact, dans le top30 mondial, pour continuer à jouer, tournoi après tournoi, contre le gratin du tennis mondial.
Nous savons tous les deux que le tennis et le classement ATPP à bien changer depuis la saison 1. Ne regrettez vous pas le temps où vous étiez junior, quand vous gagnez tout et qu'aucuns adversaires ne vous arriviez à la cheville ?
Oui. Je suis une grande nostalgique. La professionnalisation du sport n'est pas un phénomène irréversible, et le gigantisme ne garantit davantage de jeu. Le spectacle et le sport sont deux univers antagonistes, pour moi. Et je regrette la domination des anglo-saxons, même si Puissant ou Paris sont d'extraordinaires champions.
Merci pour cette interview.
Merci à vous. Et n'oubliez pas de saluer Hänsle et Innokent de la part d'une très vieille copine (rires).
6 1