Nelson Monfort à Suzanne Paris :

Bonjour Suzanne. La saison 7 est désormais terminée. Vous la terminez à la 2ème place au classement ATPP, avec notamment ce fameux titre, (enfin 1 grand chelem après 3 échecs en finale !), à Wimbledon. Quel bilan tirez-vous de cette saison ?
Nelson, j'en retire un très bon bilan ! Qui serait capable de s'en mécontenté alors qu'il n'y a qu'un seul joueur qui a fait mieux que vous cette saison ?! En tout cas, ça aura été une année chargée de succès mais également en nouveautés pour moi avec notamment mon premier titre en grand chelem et ma provisoire première place à la tête de l'ATTP à la mi-saison.

Max Puissant était vraiment trop fort la saison dernière ?
Imbattable (pour moi du moins) ! Je peux pas vraiment dire plus ; pour remporter des titres cette saison il m'a fallu m'exiler sur de plus petits tournois ou espérer ne pas le retrouver en finale face à moi ... il a juste été stratosphérique ! Bref, lui il déroule et moi j'ai essayé de courir après lui, en vain...

Quels sont vos objectifs pour la saison 8 ?
Well ! On en a discuté avec mon coach et il m'a bien sûr dit qu'il fallait bien que je profite de ma saison 7 car la saison 8 serait plus dure encore, que j'aurais un statut à défendre et que mentalement j'allais prendre forcément des coups. Finalement, on table sur un nouveau top 3 cette saison et sur de bonnes perfs en grand chelem notamment à Wimble' où j'aurais beaucoup à perdre si je n'y mets pas autant d'intensité que lors de mon titre.

L'Open d'Australie commence bientôt. Où vous situez-vous par rapport à vos concurrents pour la victoire ?
Nelson, Nelson... Tu dis ça après mon élimination prématurée lors du master face à Kanashimi ?! (elle fait la moue) Bien, on voit que c'est pas ça en fin de saison sur dur et malheureusement pour moi l'Open d'Australie arrive trop vite. Je vais tout faire pour ne pas décevoir mon public australien mais les Praet, les Kanashimi... of course Max ; non je ne serai pas en position de force donc on donnera le tout pour le tout sans pression et on essaiera de faire le meilleur parcours possible.

On vous a vu faire équipe avec Etienne Bastos en double à l'Open de Paris Bercy. Allez-vous privilégier le simple ou le double dans le futur ?
Le simple reste ma priorité, je ne suis pas très à l'aise en double. Le pauvre Etienne ! (rires) j'ai pas arrêté de lui marcher sur les pieds pendant notre match, il arrêtait pas de me dire "mueve Suzy, mueve" ! J'ai pas la science du placement quand on est deux sur le même terrain, du coup j'ai pas mal d'apprentissage à faire dans ce domaine. Mais je ne peux exclure l'idée de m'y convertir lorsque j'aurais des années plus compliquées en simple.

Vous venez de remporter la coupe Davis, avec vos compagnons australiens Max Puissant et Neil Adams. Un grand bonheur on imagine...
Yes ! J'ai oublié de le noter dans mon bilan ! Mais c'est le gros point positif de ma saison, je suis immensément fière de faire partie d'une nation aussi impressionnante ! Lorsqu'on a levé la coupe ! "Oh my God" ! les frissons qui me parcouraient ! Et ne croyez pas que c'était que pour cette saison, haha !

Merci Suzanne pour le temps que vous nous avez consacré.
Merci à toi Nelson, j'avais un peu le blues, mais tu m'a remis d'attaque pour la reprise !

5 0