Nelson Monfort à Fiorenza Santiberio :
Bonjour Fiorenza. Vous venez de remporter le trophée de la joueuse la plus sexy du circuit féminin, décerné par un parterre de 70 journalistes. Pourquoi avoir choisi une carrière de tenniswoman, plutôt que le mannequinat ?
Je ne suis pas une pute. Et je vous signale que "sexy", c'est enfermer la femme dans votre libido. Je les veux par terre, oui, rampant, avec des laisses, des colliers et des lanières de cuir (rires).
Dans le magazine ATPP Closer, on vous a vu à Disneyland avec Simone Ganio. Confirmez-vous votre relation ?
Si je vous dis que je le fréquente, il va y avoir du rififi dans l'équipe (éclats de rires). Simone a un "flirt" dans l'équipe, mais ça n'est pas moi. J'étais avec Luigi Naro, mais il m'a dit qu'il voulait se concentrer sur sa carrière (les yeux vers le ciel).
Revenons au tennis si vous le voulez bien. Vous avez intégré la structure Bartali, composée de nombreux italiens. Pourquoi ce choix ?
C'est un club en pleine débâcle, mais la piscine est chauffée et le gymnase est couvert. En plus, on a un cuistot extraordinaire.
Que travaillez-vous actuellement dans la structure ? Avez-vous un sparring partner parmi tous les jeunes et ayant les mêmes caractéristiques que vous ?
Art dramatique, épigraphie, vieux-norrois... Le matin, on fait des pompes en récitant le nom des consuls de la République romaine, ensuite c'est footing, mais la musique baroque, ça me sur-saoule. Sinon c'est full fond de court, bien sûr (clin d'oeil).
2 victoires, 7 défaites. C'est pas mauvais. Etes-vous satisfaite ?
Ravie, je travaille pour me hisser au meilleur niveau à 23 ans. Mais chaque match gagné ou perdu est un moment de plaisir.
Quel est votre tournoi du grand chelem préféré, celui pour lequel vous allez vous préparer ?
La Coupe des Nations, j'en rêve. Sinon, le Tournoi de Vintimille, qu'on nous a promis aux "futures". Et un jour, Rome !
Merci Fiorenza. C'est toujours un plaisir d'entendre votre jolie voix.
Je dois dire que vous êtes un virtuose du micro (elle pouffe).
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