Heineken Kanterbrau : Bonjour Barbara, vous venez bien tardivement de faire perdre la Coupe des Nations au Liechtenstein, pas trop difficile de voir le visage de vos coéquipiers après ce match décisif où ils vous faisaient confiances? En ce qui concerne Melbourne, êtes-vous totalement remise pour aller loin?
Barbara Zwenger : Non, je suis TOTALEMENT désespérée. Je la voulais tellement, pour Hänsli (les yeux au ciel elle lâche dans un murmure: meine Liebe) et pour le Liechtenstein (quasi au garde à vous). Je suis la honte de la patrie. Je suis la cinquième colonne et le parti d'en face, la grande vergogne me saisit quand on me crie "traîtresse !". Je veux à Melbourne comme on va à Canossa. En souhaitant qu'on me fouette avec des orties. En finale et en cinq sets, je préfère.
3 0