Fahrudin Irving : Salut Daidalos, on est à deux heures de la finale du tournoi de Pékin contre ta coéquipière Tiziana, que tu n'as jamais battu en match amical. Votre dernière confrontation date du tournoi de Pékin l'année précédente, Tiziana t'avais battu puis avait gagné le titre dans la foulée. Cette fois, tu prend ta revanche, le trophée du vainqueur et tu reprend tes bonnes habitudes qui t'ont données le surnom de "moissonneur grec" (5 titres en saison 2) ?
Daidalos Aiakidis : Salut Fahrudin, merci de venir me voir. Le "moissonneur grec", j'aime bien. Nous sommes sept à avoir gagné S1, S2 et S3. Hasler, King, Vurpilaira, sur les gros tournois, et Lundstahl, Derien, Wilshere et moi-même sur les petits. Je suis fier d'être dans ce petit groupe. Avec Georges et Steven, on se nomme entre nous les Trois Mousquetaires. Il y avait Valou, aussi, mais cette année, il a du mal. Je peux seulement vous garantir que ce soir, nous jouons avec le même matériel et la même envie de l'emporter. Honnêtement, sur cette surface, a priori, la demi-finale Aurkene-Daidalos ça tenait un peu du prodige. A croire que le jeu défensif est favorisé. Donc ça peut payer en finale... Ca va payer en finale, même ! Sinon, je ne me sens pas trop heureux ici. Je prends pourtant la cuisine chinoise pour une des plus subtiles, des plus variées qui soient, mais j'ai loupé la fête de la langouste à Mykonos, et l'amie Stavroula m'avait préparé une fricassée d'encornets à la diable: j'en pleure rien que d'avoir manqué ça !!!
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